Spectacle, Théâtre & Opéra

CREATION 2023 «DU REMEDE D’AMOUR»

Première restitution et création à notre époque de Otia si tollas periere Cupidinis arcus du compositeur Alessandro Stradella (Bologna 1643, Genova 1683)

Plutôt qu’une cantate, il s’agit bien d’un petit opéra. Otia si tollas, periere Cupidinis arcus (1660) est un vers extrait de l’Art d’aimer d’Ovide (43 av.J.C – 17 ap.J.C) dont Stradella a fait le titre d’une de ses œuvres. Ce vers fait partie du chapitre de l’œuvre Intitulée Du remède d’amour 

Quatre divinités de la mythologie romaine : Diane, Apollon et Mars, qui se sont ligués contre Amour et décident de lui déclarer la guerre. Dans le terzetto d’introduction, chacun des trois dieux revendique ses moyens de lutter. Diane, Apollon et Mars qui ensemble déclarent la guerre à Cupidon, suite aux tourments que l’Amour leur a infligés. Dans ce livret imaginé et élaboré à partir des réflexions d’Ovide.

Distribution:
Monique ZANETTI soprano
Léa CESAR, soprano
Alain AUBIN, contreténor
Maximin MARCHAND, contreténor et comédien
Marie-Helène TOURNEBISE, violon 
A.G.FABRE DIT GARRUS, violoncelle 
Jean-Paul SERRA, clavecin

Résidences Marseille du 5 AU 7 JUILLET 2023
Mairie d’Annot du 17 au 22 octobre 2023
Carte Blanche Région Sud avec le soutien de la ville de Marseille

Alessandro Stradella (Bologna 1643, Genova 1683)

Dès l’âge de vingt, une solide réputation fut assurée à ce jeune compositeur dont le talent avait fait un maître envié et recherché. En parallèle de ses activités de maître de musique et de compositeur prolifique, il menait pourtant une vie très dissolue, dérobant parfois de l’argent à l’église et entretenant de nombreuses relations avec des femmes mariées. Il dut, à plusieurs reprises, fuir la ville de Rome où il s’était établi. Il se mit souvent dans des situations très difficiles, enlevant une novice de son couvent et prenant la fuite avec la maîtresse de son mécène. Si bien que le gentilhomme cocufié lança à sa poursuite des tueurs à gage afin de l’éliminer. C’est ainsi que ce génie de la musique finit assassiné à l’âge de 39 ans, sur la piazza Bianchi, dans la ville de Gênes où il s’était réfugié.

Le manuscrit de Stradella est conservé en Italie, à la Biblioteca Estense universitaria de Modena Comme toutes les autres œuvres de Stradella, elle n’a pas été éditée, du fait de l’instabilité permanente de la vie du compositeur. C’est donc sur ce manuscrit que nous nous basons pour élaborer la première restitution et la création à notre époque de Otia si tollas periere Cupidinis arcus

ZOROASTRE

de Jean-Philippe RAMEAU

OPÉRA MINIATURE
OPÉRA en Cinq actes
SUR UN livret de LOUIS DE CAHUSAC

ZOROASTRE
Face à l’égoïsme, « Zoroastre », un opéra mis en musique par Jean-Philippe Rameau en 1756 proposait déjà, à sa manière, de prendre les choses en mains. A partir de ce trésor méconnu de notre patrimoine, nous voulons associer la Ville à une démarche de critique positive au travers d’un projet artistique collectif reposant sur le concours des forces vives qui l’habitent. D’un autre coté, il semble sage, pour éviter tout narcissisme, que les regards portés sur elle au travers de cette manifestation se croisent avec ceux d’artistes venus d’autres pays, comme ceux situés autours de l’Arc Latin et avec le continent africain, avec qui nous avons tant de chose en commun.

« Dans cette version réduite de Zoroastre, devenu véritable opéra de chambre, nous nous sommes attachés à suivre les chemins de l’amour et de la passion, l’innocence lumineuse et tendre qui irradie autour du couple des jeunes amants, mais aussi la noire traversée des amants éconduits qui, parfois, conduit aussi vers la lumière. »

Renaud Marie Leblanc

DISTRIBUTION :

Musique :
Ensemble Baroques-Graffiti
Sharman PLESNER, violon
Christophe OUDIN, viole de gambe
Jean-Christophe DELEFORGE, violone et contrebasse
Jean-Paul SERRA, clavecin et direction

Chant :
Eleonora DE LA PEÑA : Amélite
Yukimi YAMAMOTO : Erinice
Vincent LIEVRE-PIACARD : Zoroastre
Geoffroy BUFFIERE : Abramane

Mise en espace : Renaud-Marie LEBLANC
Graffeurs : Collectif L’Artmada
Vidéaste : Nathalie DEMARETZ
Régisseur : Ivan MAGRIN-CHAGNOLLEAU
Photographe : Touhid Ster
Administratrice : Valérie Cassotti

Transes

Le spectacle  Transes (concert/ballets/graff) sur la musique des ballets de l’opéra «  Zoroastre » associe les musiciens d’Abiali Percussions, la compagnie de danse patrimoniale Ekan l’Immortel, le collectif de graffeurs l’Artmada (Marseille) et l’ensemble Baroques-Graffiti. Ainsi, par un travail sur le corps / gestuelle artistique, la performance physique, graphique et musicale investie de manière volontaire le décalage entre rue et spectacle, entre écoute et émission, entre artistes et spectateurs en intégrant dans le  spectacle la gestique des musiciens baroques et africains, le tracé des artistes graffeurs et la danse patrimoniale africaine. Le thème de ce spectacle est la recherche, le développement et l’acceptation de cette énergie de vie dont nous sommes tous détenteurs parfois sans le croire comme le héros Zoroastre de l’opéra de Jean-Philippe Rameau. Ce spectacle a été créé à l’Institut Français de Yaoundé

Abiali Percussions, compagnie Ekan l’Immortel (Cameroun)
Collectif de graffeurs l’Artmada (France)
Musique des ballets de l’opéra « Zoroastre »
Jean-Philippe Rameau