L’ensemble Baroques-Graffiti, est une formation instrumentale marseillaise de musique baroque créée en 2000, en résidence dans l’église Saint-Théodore, et dirigée par Jean-Paul Serra (organiste titulaire des églises de Saint-Germain-des-Près de Paris et de Saint-Théodore de Marseille).
En 2008, l’ensemble crée le festival Asse-Arcadie. Ce festival est une manifestation culturelle pérenne (2025 18èmes édition) sur le territoire de la Communauté de Communes Alpes-Provence-Verdon. Il propose des concerts et stages d’avril à septembre tournés principalement en direction des habitants du territoire de la CCAPV, des territoires voisins, et des touristes.
D’effectif variable, l’ensemble se déploie en fonction du répertoire. A chaque concert, les musiciens se font entendre collectivement mais aussi comme solistes et sous la forme de duos et trios. Restitués sur instruments anciens, couleurs instrumentales, ornementations et phrasés font l’objet d’une recherche permanente d’authenticité, de vitalité et de justesse dans l’expression. Des comédiens sont régulièrement conviés à « confronter » textes anciens ou actuels aux pièces musicales.
Proposé dans plusieurs villes de Provence à raison d’un programme nouveau par mois, le Voyage musical baroque permet de se familiariser avec la musique des XVIIème et XVIIIème siècles. Le répertoire de musique savante instrumentale comme le répertoire religieux écrit pour la voix sont « explorés » progressivement mettant en évidence concordances, oppositions et particularismes de la musique européenne. Les Petites histoires de claviers sont également l’occasion d’accueillir chaque mois à Marseille un interprète différent et reconnu dans un répertoire pour instruments à claviers. Ces récitals commentés par le soliste permettent de découvrir les instruments acoustiques anciens les plus rares, la pratique musicale baroque ainsi que leur littérature musicale.
L’ensemble Baroques-Graffiti, c’est également des créations en France, à l’étranger avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères (Cameroun, Maroc, Italie, Allemagne, Autriche…). Dernière création en 2023 avec la cantate de Alessandro Stradella Le Remède d’Amour (dispositif Carte Blanche de la Région SUD PACA).
L’ensemble Baroques-Graffiti est conventionné DRAC PACA, et soutenu par la Région SUD, le Département 13, le Département 04, la Ville de Marseille, la Communauté de communes Alpes-Provence-Verdon, la SPEDIDAM.
En partenariat avec l’association Sauvegarde du Patrimoine de Clumanc, l’association Culture du Cœur 04, l’ensemble ALMAZIS, la Compagnie La Grande Fugue, Les Amis de l’église Saint-Théodore, URBAN GALLERY (Marseille) et partenaire avec des producteurs du département 04 (circuits courts pour notre festival Asse-Arcadie)
L’ensemble Baroques-Graffiti est reconnu d’intérêt général.
Discographie :
Michele Mascitti dit le Napolitain : Premier livre de sonates à deux violons et basse continue (label : Acte préalable).
Villanelles napolitaines (label : Première Prise)
Jean-Baptiste Senallié : Troisième livre de sonates pour violon et basse continue (label : Acte préalable).
Jean-Paul SERRA

Jean-Paul SERRA, organiste titulaire du grand orgue de l’Eglise Saint-Germain-des-Prés à Paris, succède à André Isoir. Son attirance pour la musique ancienne l’amène à se perfectionner aussi auprès d’Odile Bailleux, d’André Stricker et pour le clavecin, de Michèle Dévérité.
Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies en musicologie de l’Université de la Sorbonne, il prolonge son activité de recherche, par l’interprétation des œuvres du XVIIème et du XVIIIème siècles dans le cadre d’une formation musicale qu’il dirige, l’ensemble Baroques~Graffiti. Également titulaire de l’orgue de l’église Saint-Théodore de Marseille, orgue au remarquable buffet XVIIIème, il se passionne pour le projet de reconstitution de l’instrument d’origine dans ce « style classique français » dont il affectionne tout particulièrement le répertoire musical religieux qu’il défend comme concertiste invité régulièrement en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Autriche.
Parmi ses enregistrements les plus récents on trouve pour le label Acte Préalable l’intégrale des « sonates pour violon et basse continue » de l’opus 3 de Jean-Baptiste Senallié, « sonates à deux violons et basse continue » de l’opus 1 de Michele Mascitti et pour le label Ligia Digital une contribution à « la route des orgues de Bourgogne » avec des œuvres de Joseph Rheinberger et Félix Mendelssohn. Jean-Paul Serra a reçu en décembre 2019 le Prix Pierre Barbizet de l’Académie des Sciences, Lettres et Art de la Ville de Marseille.
ET Les artistes qui l’accompagnent

Anne-Garance FABRE DIT GARRUS
Issue d’une longue lignée de 6 générations de musiciens et d’artistes, c’est son grand père, lui-même violoncelliste et artiste peintre qui lui prodigua la première initiation musicale à l’âge de huit ans. A 10 ans, elle débute le violoncelle avec son père Bernard Fabre Garrus, qui, avant de devenir un grand chanteur et chef du célèbre ensemble A Sei Voci, fut violoncelliste et ancien élève d’André Navarra. Dès lors elle suit un cursus complet d’études musicales classiques au conservatoire. Anne Garance étudie ensuite le violoncelle baroque au CNR de Paris et la Viole de Gambe, avec la merveilleuse Nima Ben David. A cette époque elle est admise au Beaux-Arts de Paris ou elle étudie le dessin et la sculpture durant 3 années. Elle sera ensuite continuiste de l’Ensemble A Sei Voci pendant plus de huit années. Elle trouve là, le moyen d’allier l’amour du chant transmis par son père avec celui de son instrument. Durant cette période, elle se consacre à la restitution de manuscrits anciens, en particulier ceux de la bibliothèque de Bologne. Elle joue ensuite au sein de l’ensemble Matheus, et se produit aussi régulièrement avec l’ensemble Aquilon et la Chapelle Rhénane. En 2007, elle fonde à Marseille avec Philippe SPINOSI, l’ensemble Una Stella, dont elle est co-directrice artistique. Elle continue à une collaboration active avec de nombreux musiciens et chanteurs, séduits par sa musicalité, sa maîtrise de la basse continue et son expérience du chant baroque.

Benjamin Gaspon
Après des études de flûte au CRR de Perpignan, Benjamin Gaspon se forme à l’interprétation historique et au traverso avec Philippe Allain-Dupré (Paris), Wilbert Hazelzet (La Haye) et Marc Hantaï (Barcelone). En 2003, Il est lauréat d’une bourse Égide du Ministère des Affaires Étrangères (Programme Lavoisier), et obtient un 3e Prix de musique de chambre au Concours de Bruges du Festival de Flandres. Il collabore avec divers ensembles de musique ancienne, en France et à l’étranger : Ensemble Matheus, Le Concert Spirituel, Le Cercle de l’harmonie, Le Concert de la Loge, Les Ombres, L’Ensemble Baroque de Toulouse, Musica Poetica, Le Tendre Amour, Orquestra Barroca Catalana. Diplômé d’état en instruments anciens, il a enseigné au CRR de Perpignan, ainsi qu’aux stages de Gérone (Catalogne) et Tbilissi (Géorgie).

Christophe Crapez
Directeur Artistique, metteur en scène, ténor et conseiller artistique, a dirigé de nombreux projets d’envergures comme « La nuit des musiciens » à l’Espace Cardin ou Le festival « Printemps de la mélodie » qui a eu lieu pendant trois ans en partenariat avec la fondation France Telecom. A été le coordinateur artistique de bons nombres d’événements, « Lundis de la contemporaine », « Nuits de la mélodie », « Nuit de la folie ». Il met en scène en 2019 une « trilogie comique » Offenbach-Hervé-Terrasse pour la saison de réouverture du théâtre de Saint Omer. Il est professeur d’Art Lyrique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Il commence par étudier le violon avant de se tourner vers le chant lyrique. Il étudie avec René Bianco puis intègre la classe de Mady Mesplé au CNR de St-Maur-des-Fossés, où il obtient une Médaille d’or et un premier prix de perfectionnement à l’unanimité. Animé par un insatiable appétit musical et une grande curiosité, il aborde une grande diversité d’ouvrages : pas moins d’une centaine de prises de rôles depuis ses débuts en 1996. Parmi ces très nombreuses productions, citons Desportes dans Die Soldaten de Gurlitt et Curley dans Of Mice and Men de Floyd à l’opéra de Nantes, Guillot dans Manon de Massenet à l’opéra d’Avignon, Azor dans Zémir et Azor de Grétry à l’opéra royal de Wallonie et à l’opéra de Lübeck, Ragonde dans Les Amours de Ragonde de Mouret à l’opéra royal de Versailles. Très engagé dans l’exploration du répertoire, il est conseiller artistique auprès de la maison de disques Maguelone, Il a été de nombreuses années conseiller artistique, auprès de la Péniche opéra et du festival Musica Nigella.

Constantino Mastroprimiano
Costantino MASTROPRIMIANO représente aujourd’hui une personnalité singulière dans le panorama du piano historique. Après avoir étudié le piano et la musique de chambre avec M.Marvulli, Guido Agosti et Riccardo Brengola, il décide de se consacrer à l’étude du Fortepiano (piano historique). Il a enregistré une discographie variée (Tactus, Brilliant Classics, Dynamic).Il s’agit de l’enregistrement intégral des Sonates de Muzio Clementi (18 CD) et des Sonates de Hummel (3CD) pour Brilliant Classics, pour lesquelles il a enregistré des compositions de Chopin, Alkan, Burgmüller, Staehle, Moscheles, Ries, Hummel, Beethoven, Kraus. Pour l’Aulicus Classics, il a entrepris l’enregistrement intégral des Sonates pour piano de Ludwig van Beethoven. Il est invité par le NIFC (Institut National F. Chopin) de Varsovie à tenir des master classes dédiées à la Méthode Chopin pour la préparation au Concours International Chopin de Varsovie sur instruments historiques. Il fait partie du PRIN, un projet de recherche d’intérêt national dédié à l’improvisation historique. Il enseigne le piano historique et la musique de chambre au Conservatoire de musique de Pérouse.

Fouad Didi
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Il étudie le répertoire et la technique des maîtres de son époque qui l’encouragent dans sa soif d’apprendre. Yahia El Ghoul attise sa passion pour le violon, qui devient alors son instrument de prédilection. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse. Chez lui, art de la musique et art de la parole sont intuitivement liés. Son invitation est limpide et chaleureuse, elle laisse se confondre sens et sensations. Á travers ses différentes expériences, il ne cesse de faire évoluer son art. Avec passion et générosité, il enseigne cette musique au Conservatoire de Toulon et de Toulouse ainsi qu’à la Cité de la musique de Marseille. Il fonde l’orchestre Tarab dans le respect de la tradition orale ancestrale en s’entourant de musiciens spécialistes.

Gabrielle Charles
Gabrielle Charles débute son parcours de musicienne par des études de piano (prix de la Ville de Paris), de flûte traversière (1er prix à l’unanimité du CRR de Lille), de Musicologie (Licence à la Sorbonne-Paris IV) et enfin de théâtre et de chant (1er prix de chant à l’unanimité avec les félicitations du jury du CRR de Saint-Maur-des-Fossés). Sur scène, elle a interprété Larina dans « Evgeny Oneguin » de Tchaïkovsky, Chérubin dans « Le Nozze di Figaro » de Mozart, le rôle titre de « La Grande Duchesse de Gerolstein » d’Offenbach, Mercedes dans « Carmen » de Bizet… Sa tessiture de mezzo-soprano colorature, caractérisée par une grande agilité et un large ambitus, lui ouvre le répertoire rossinien et baroque italien. Elle est invitée régulièrement dans des ensembles vocaux prestigieux : Les Eléments (Joël Suhubiette), le chœur de Radio France (Martine Batic, Lionel Sow, Alessandro Di Stefano…), ce qui lui permet de chanter sous la direction de chefs d’orchestre tels que Daniele Rustioni, Louis Langrée, Jérémie Rhorer, Myung-Whun Chung… Passionnée par l’enseignement, elle obtient en 2018 le CA (diplôme d’enseignement du chant) au CNSM de Paris. De plus, elle s’intéresse à diverses méthodes de transmission centrées sur l’équilibre postural et se forme aux Temps du Corps à Paris où elle obtient un diplôme d’enseignement de pratique du Qi Gong.

Iakovos Pappas
Iakovos, est né à Athènes. Il s’intéresse à la rhétorique, à la déclamation et à la gestuelle des XVIIe et XVIIIe siècles et collabore étroitement avec Philippe Lenaël entre 1995 et 1999. Il fonde en 1992 l’ensemble Almazis, avec lequel il met ses recherches en application : L’Isle des Foux et Les deux Chasseurs & la Laitière d’Egidio Duni, Le Maréchal Ferrant et Blaise le Savetier de André Danican Philidor, Médée de Marc-Antoine Charpentier, ainsi qu’Atys de Jean-Baptiste Lully. Il enseigne le chant et la déclamation au Centre de Musique Baroque de Versailles de 1993 à 1997. La parution du Cd Vasta Reine de Bordélie d’Alexis Piron en 2018 est le couronnement de sa capacité à appréhender des styles les plus éloignés et les plus opposés. Sa discographie témoigne de son éclectisme : les pièces de clavecin de Pancrace Royer, de Gaspard Le Roux et de Jean-François Dandrieu, les sonates pour clavecin de Giovanni Battista Platti, la transcription des Sonates opus 1 d’Antonio Vivaldi, enfin en 2020 les Sonates en trio pour clavecin et violon de Charles-François Clément avec Augustin Lusson en première recréation mondiale.

Maximin Marchand
Comédien diplomé de l’ERAC, Maximin est également contreténor formé au conservatoire d’Aix en Provence dans la classe de Monique Zanetti. Entre autres faits d’armes, en 2014, au Festival d’Avignon, il chante dans Le Prince de Hombourg de Kleist mis en scène par Giorgio Barberio Corsetti; en 2015, c’est le rôle d’Orphée de Louis Lully sous la direction de Pierre Guiral. 2016 le voit danser et chanter Vivaldi dans Combat de carnaval et carême, d’Olivia Grandville. En 2017 commence une collaboration avec le metteur en scène Yves Beaunesne sur un Cid où il joue Corneille et chante les compositions de Camille Rocailleux. Collaboration qui se poursuit en 2019 avec Ruy Blas de Victor Hugo, puis en 2021-2022 avec un Tartuffe de Molière crée au Théâtre de Liège. En 2020 il enregistre pour les musiques des films de Stéphane Brizé (Un autre monde) et Étienne Comar (A l’ombre des filles). 2022 voit la tournée de Tartuffe, et des créations mêlant théâtre et musique avec les ensembles Musica Ex Anima et l’Archivolte. Il enregistre également pour la fiction radiophonique La Reine Margot réalisée par Laure Egoroff pour France Culture. Avec 2023 commence une collaborations avec l’Ensemble Les Voix Animées sur le cycle de concerts Entre pierres et mer.

Moquet Sylvie
Passionnée par la musique ancienne, elle entreprend l’étude de la viole de gambe d’abord avec Arianne Maurette, puis avec Jordi Savall avec qui elle obtient le diplôme de soliste à la Schola Cantorum de Bâle en janvier 1983 et continue sa formation avec Wieland Kuijken. Ses activités professionnelles se partagent entre ses cours au Conservatoire d’Aix en Provence, de Toulon et les concerts et enregistrements avec différents ensembles tels que les Arts florissants, la Chapelle Royale, le Poème Harmonique, Akademia, Il Seminario Musicale, le Concert d’ Astrée, Les Saqueboutiers de Toulouse, l’Ensemble Baroque de Nice,le Concert Brisé etc…, son activité de soliste (récitals, création d’oeuvres contemporaines…), et les ensembles de musique de chambre avec lesquels elle mène une activité régulière : En duo avec Anne-Marie Lasla, avec l’ensemble Elseneur (violon, viole, clavecin), en consort avec l’ensemble Orlando Gibbons, avec l’ensemble Da Pacem et Raphaële Kennedy, avec l’ensemble Concerto Soave et Maria Cristina Kiehr et avec l’ensemble les Witches.

Sharman PLESNER
Originaire du Texas, Sharman Plesner commence le violin auprès de sa mère, musicienne attitrée du Houston Symphony Orchestra. Enfant « prodige », elle est confiée un an plus tard à la concertiste Fredell Lack, qui lui enseigne la musique jusque’à ses 15 ans, année ou elle est acceptée comme élève au prestigieux « Curtis Institute of Music » à Philadelphie. A Curtis, elle est dans la dernière classe de violon du renommé pédagogue Ivan Galamian, et ensuite avec Szymon Goldberg. Pendant ses sept années d’études à Curtis, elle est lauréate de nombreux concours à travers les Etats-Unis. Au sein du Curtis Symphony Orchestra elle joue sous la baguette des plus grands chefs du 20ème siècle. Elle découvre la France grâce à deux tournées avec le Curtis Symphony Orchestra. En 2017 Sharman ouvre une nouvelle page artistique avec l’écriture de textes poétiques pour des chansons en anglais et en français. Avec le contrebassiste de Jazz Pierre Boussaguet ils fondent l’ensemble « Meeting Point » Egalement avec le Pierre Boussaguet en quartet de Jazz un hommage à Michel Legrand « Legrand Enchanteur » avec Nathalie Dessay (festival de Jazz San Javier en Espagne, festival de Saint Avertin…) Une tournée est prévu en mai 2022 en Russie. En Mars 2019 Sharman crée le spectacle « Songe des Saisons » pour violon seul et poésies avec la comédienne Marion Pannetier. Un album double nouvel album est paru en automne 2021 chez Tiaré Productions avec l’ensemble « Meeting Point » qui cristallisé la rencontre entre le Jazz, la musique Classique et aussi la World Music.

Amine Benabid
Je suis Amine Benabid, musicien spécialisé en musique arabo-andalouse et joueur de kanoun. Formé dès mon plus jeune âge à l’école Les Rossignols d’Alger depuis 2001, j’ai développé mon art au sein de plusieurs formations musicales. Je suis l’ombre fondateur du groupe Chaabawi Groove ainsi que de l’association Nagham Andalousie, et je collabore régulièrement avec divers ensembles de musique chaâbi, andalouse, orientale et raï algérien. À travers mes performances, je m’attache à faire vivre et partager la richesse de cet héritage musical.

Benjamin Alard
L’univers de Benjamin Alard est celui de la musique de Jean-Sébastien Bach et c’est pour cette connivence musicale que le jury du Concours international de clavecin de Bruges lui décerne son premier prix en 2004.
Très jeune attiré par les mystères de l’orgue, ses premiers professeurs sont Louis Thiry et François Ménissier aux conservatoires de Dieppe puis de Rouen. C’est grâce à Elisabeth Joyé, avec laquelle il étudie à Paris, qu’il découvre le répertoire pour clavecin. En 2003, il intègre la Schola Cantorum de Bâle pour travailler avec Jörg-Andreas Bötticher, Jean-Claude Zehnder et Andrea Marcon.
Titulaire de l’orgue Bernard Aubertin de l’église Saint-Louis-en l’Île à Paris depuis 2005, Benjamin Alard y donne régulièrement des récitals organisés autour de la musique de Bach.
Il a commencé à enregistrer en 2017, chez harmonia mundi, l’intégrale de l’œuvre pour claviers seuls de Jean-Sébastien Bach. Ce travail, d’une importance peu commune, se déroulera sur plus de dix ans et les neuf premiers volumes, d’une série de 17, sont désormais disponibles.
Benjamin Alard se produit régulièrement dans les principaux centres musicaux du monde, de Paris à Tokyo en passant par Boston, Madrid, Barcelone, l’Allemagne, la Suisse ou la Belgique.

Freddy Eichelberger
Aprés une solide formation d’organiste et de claveciniste, Freddy Eichelberger se consacre avant tout depuis des années à la musique de chambre sur instruments anciens et au théatre musical. Son goût croissant pour l’improvisation l’a amené à jouer avec des musiciens de toutes origines, ainsi qu’à l’enseignement ponctuel au festival d’improvisation de Lausanne et dans divers conservatoires ou académies d’été. Marseille est son port d’attache.

Léa Cesar
Léa Cesar est une soprano spécialisée en musique ancienne. Après des études au CRR d’Avignon et d’Aix-en-Provence, elle obtient un DEM de chant lyrique et de chant musique ancienne et se perfectionne auprès de grands noms comme Monique Zanetti et Pascal Gallon. Elle intègre plusieurs ensembles, notamment le quintet « Les plaisirs des Muses » et « Baroques Graffiti ». Passionnée par la musique française, elle interprète des rôles marquants comme Sangaride dans « Atys » de Lully et Didon dans « La Mort de Didon » de Montéclair mais aussi Diane dans « Actéon » de Charpentier. En parallèle, elle travaille sur un projet d’album autour de l’œuvre de Louise de Vilmorin. Lauréate du Concours Bellan en 2019, elle poursuit son développement artistique à travers des concerts et résidences musicales.

Anne Serra
Issue d’une famille d’artistes, une mère peintre et un père musicien, Anne se consacre dès son plus jeune âge à la danse classique. Elle suit sa formation au Conservatoire puis intègre dès le collège une classe sport-étude. À l’issue de sa formation professionnelle, elle se produit notamment en tournée au Brésil et au Cambodge, pour le Festival des Nuits d’Angkor. Une blessure à la cheville met fin à sa carrière de danseuse et c’est tout naturellement que Anne s’oriente vers le théâtre. Dès la fin de sa formation, elle foule les planches du Palais des Glaces, dirigée par Arthur Jugnot dans la comédie à succès, Le Carton. Puis c’est à l’image qu’elle s’illustre, d’abord à la télévision dans des productions pour Canal+ comme dans Neuf Mecs réalisé par Emma De Caunes ou encore dans Il était une fois à Monaco, pour TF1. Le cinéma lui ouvre également ses portes, notamment dans Le Lion ou elle décroche son premier rôle principal aux côtés de Dany Boon et Philippe Katerine. Ses aptitudes physiques l’amènent notamment à jouer aux côtés de Nicolas Duvauchel et Alban Lenoir dans la franchise Balle Perdue, produite par Netflix, dont le troisième volet sortira en 2025 ou bien , une comédie musicale sortie à Noël 2024. Dernièrement, sa carrière prend une dimension internationale grâce au film franco-serbe Guardians of the Formula, récompensé lors de l’édition 2023 du Festival de Locarno.

Raphaëlle Dubois
Raphaëlle Dubois est actrice, metteuse en scène et scénariste. Passionnée depuis sa tendre enfance, c’est tout naturellement qu’elle décide de se former au cinéma à l’université Paris 7 jusqu’en master et au théâtre, notamment au conservatoire du XVème à Paris. Elle navigue entre ces divers univers et casquettes au fil des projets et des envies. Au théâtre elle a joué et mis en scène plusieurs spectacles classiques ( Le jeu de l’amour et du hasard,…) et contemporains ( Antonin et Mélodie) avec entre autres la compagnie DLM productions en France et à l’étranger. Devant la caméra, elle a eu l’occasion de travailler pour le cinéma (Antigang 2) , la télévision (Beau travail) et le web (Intelligence Artisanale). Actuellement elle développe en co-écriture plusieurs projets de courts-métrage et séries. Et jouera à partir de mai à Paris, dans un lieu innovant et créatif le « Théâtre à la minute ».

Marie-Hélène Tournebise-Ceruti
Originaire de la région, Marie-Hélène Tournebise fréquente les conservatoires de Manosque et d’Aix en Provence dans les classes de Georgette Brisville et de Sophie Baduel, avant de partir en Allemagne où elle obtiendra un Diplôme d’Enseignement de la Musique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Trossingen (Baden-Württemberg), dans la classe de Wolfram Koenig.
Elle débutera sa carrière de musicienne professionnelle au sein d’écoles, d’ensembles et de festivals allemands, puis reviendra dans sa région natale pour enseigner le violon en tant que professeur d’enseignement artistique à l’école de musique intercommunale du Sisteronais-Buëch et intégrer divers ensembles instrumentaux de la région.
Sa passion pour les instruments anciens l’amènera à nouveau au Conservatoire d’Aix en Provence dans la classe d’Alice Pierot pour approfondir et perfectionner sa pratique du violon baroque et sa connaissance du répertoire historique. En 2020, elle y obtiendra un nouveau Diplôme d’Études Musicales dans cette spécialité.