Portraits croisés/danse baroque
Compagnie Accordances
Pièces de clavecin en concert
Jean-Philippe RameauLes cinq concerts des Pièces de clavecin en concert, organisés en portraits musicaux, sont de véritables joyaux musicaux destinés à ces salons du XVIIIème siècle où l’esthétique du plaisir était souveraine. Ecrits à l’origine pour le clavecin seul, Rameau a composé pour la circonstances une partie instrumentale de dessus pour le violon et de basse pour la viole de gambe. Pour renouer avec cette tradition d’imbrication et d’interaction entre les arts si chère au siècle des Lumières, la compagnie Accordances ponctura ces concerts par de la danse, alternant esthétique baroque et moderne. Au cours de cette succession de portraits musicaux va se dessiner un parcours initiatique dans la quête de soi et de sa nature profonde. Par la musique et la chorégraphie vont se jouer des entredeux pour se découvrir, se dévoiler, se mettre à nu et se trouver. Une recherche d’identité s’organise en s’élaborant autour d’une gestuelle baroque et contemporaine comme une voyage dans le temps dont le guide est la liberté d’être.
Transes
Abiali Percussions, compagnie Ekan l'Immortel (Cameroun)
Collectif de graffeurs l'Artmada (France)
musique des ballets de l’opéra « Zoroastre »
Jean-Philippe Rameau
Le spectacle Transes (concert/ballets/graff) sur la musique des ballets de l’opéra « Zoroastre » associe les musiciens d'Abiali Percussions, la compagnie de danse patrimoniale Ekan l’Immortel, le collectif de graffeurs l'Artmada (Marseille) et l'ensemble Baroques-Graffiti. Ainsi, par un travail sur le corps / gestuelle artistique, la performance physique, graphique et musicale investie de manière volontaire le décalage entre rue et spectacle, entre écoute et émission, entre artistes et spectateurs en intégrant dans le spectacle la gestique des musiciens baroques et africains, le tracé des artistes graffeurs et la danse patrimoniale africaine. Le thème de ce spectacle est la recherche, le développement et l’acceptation de cette énergie de vie dont nous sommes tous détenteurs parfois sans le croire comme le héros Zoroastre de l'opéra de Jean-Philippe Rameau. Ce spectacle a été créé à l'Institut Français de Yaoundé