https://youtu.be/3R50kcs5hxY
CREATION 2023 « DU REMEDE D'AMOUR »
Restitution de la résidence à Annot octobre 2023
Première restitution et création à notre époque de Otia si tollas periere Cupidinis arcus du compositeur Alessandro Stradella (Bologna 1643, Genova 1683)
Plutôt qu’une cantate, il s’agit bien d’un petit opéra. Otia si tollas, periere Cupidinis arcus (1660) est un vers extrait de l’Art d’aimer d’Ovide (43 av.J.C - 17 ap.J.C) dont Stradella a fait le titre d’une de ses œuvres. Ce vers fait partie du chapitre de l’œuvre Intitulée Du remède d’amour
Quatre divinités de la mythologie romaine : Diane, Apollon et Mars, qui se sont ligués contre Amour et décident de lui déclarer la guerre. Dans le terzetto d’introduction, chacun des trois dieux revendique ses moyens de lutter. Diane, Apollon et Mars qui ensemble déclarent la guerre à Cupidon, suite aux tourments que l’Amour leur a infligés. Dans ce livret imaginé et élaboré à partir des réflexions d’Ovide.
Distribution
Monique ZANETTI soprano
Léa CESAR, soprano
Alain AUBIN, contreténor
Maximin MARCHAND, contreténor et comédien
Marie-Helène TOURNEBISE, violon
A.G.FABRE DIT GARRUS, violoncelle
Jean-Paul SERRA, clavecin
Alessandro Stradella (Bologna 1643, Genova 1683)
Dès l’âge de vingt, une solide réputation fut assurée à ce jeune compositeur dont le talent avait fait un maître envié et recherché. En parallèle de ses activités de maître de musique et de compositeur prolifique, il menait pourtant une vie très dissolue, dérobant parfois de l’argent à l’église et entretenant de nombreuses relations avec des femmes mariées. Il dut, à plusieurs reprises, fuir la ville de Rome où il s’était établi. Il se mit souvent dans des situations très difficiles, enlevant une novice de son couvent et prenant la fuite avec la maîtresse de son mécène. Si bien que le gentilhomme cocufié lança à sa poursuite des tueurs à gage afin de l’éliminer. C’est ainsi que ce génie de la musique finit assassiné à l’âge de 39 ans, sur la piazza Bianchi, dans la ville de Gênes où il s’était réfugié.
Le manuscrit de Stradella est conservé en Italie, à la Biblioteca Estense universitaria de Modena Comme toutes les autres œuvres de Stradella, elle n’a pas été éditée, du fait de l’instabilité permanente de la vie du compositeur. C’est donc sur ce manuscrit que nous nous basons pour élaborer la première restitution et la création à notre époque de Otia si tollas periere Cupidinis arcus
résidences Marseille du 5 AU 7 JUILLET 2023
Mairie d'Annot du 17 au 22 octobre 2023
Carte Blanche Région Sud avec le soutien de la ville de Marseille
Portraits croisés/danse baroque
Compagnie Accordances
Pièces de clavecin en concert
Jean-Philippe RameauLes cinq concerts des Pièces de clavecin en concert, organisés en portraits musicaux, sont de véritables joyaux musicaux destinés à ces salons du XVIIIème siècle où l’esthétique du plaisir était souveraine. Ecrits à l’origine pour le clavecin seul, Rameau a composé pour la circonstances une partie instrumentale de dessus pour le violon et de basse pour la viole de gambe. Pour renouer avec cette tradition d’imbrication et d’interaction entre les arts si chère au siècle des Lumières, la compagnie Accordances ponctura ces concerts par de la danse, alternant esthétique baroque et moderne. Au cours de cette succession de portraits musicaux va se dessiner un parcours initiatique dans la quête de soi et de sa nature profonde. Par la musique et la chorégraphie vont se jouer des entredeux pour se découvrir, se dévoiler, se mettre à nu et se trouver. Une recherche d’identité s’organise en s’élaborant autour d’une gestuelle baroque et contemporaine comme une voyage dans le temps dont le guide est la liberté d’être.
Transes
Abiali Percussions, compagnie Ekan l'Immortel (Cameroun)
Collectif de graffeurs l'Artmada (France)
musique des ballets de l’opéra « Zoroastre »
Jean-Philippe Rameau
Le spectacle Transes (concert/ballets/graff) sur la musique des ballets de l’opéra « Zoroastre » associe les musiciens d'Abiali Percussions, la compagnie de danse patrimoniale Ekan l’Immortel, le collectif de graffeurs l'Artmada (Marseille) et l'ensemble Baroques-Graffiti. Ainsi, par un travail sur le corps / gestuelle artistique, la performance physique, graphique et musicale investie de manière volontaire le décalage entre rue et spectacle, entre écoute et émission, entre artistes et spectateurs en intégrant dans le spectacle la gestique des musiciens baroques et africains, le tracé des artistes graffeurs et la danse patrimoniale africaine. Le thème de ce spectacle est la recherche, le développement et l’acceptation de cette énergie de vie dont nous sommes tous détenteurs parfois sans le croire comme le héros Zoroastre de l'opéra de Jean-Philippe Rameau. Ce spectacle a été créé à l'Institut Français de Yaoundé